Un peu d'histoire, une discipline multiséculaire

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La première trace d’utilisation des principes de la Géobiologie remonte entre 4000 et 4500 ans avant JC.

Une tradition chinoise  appelée Feng Shui, jadis mise au service des empereurs et des puissants. consistait à repérer les meilleurs sites où construire les cités, les villages et les maisons. Ils avaient remarqué combien la vie des gens se trouvait enrichie, dés  lors 

que leur mode de vie s’organisait dans un environnement où était intégré les éléments. 

Sun Simiao, médecin chinois écrit :

« Un bon médecin se doit non seulement d’examiner son patient, mais aussi son environnement direct et indirect. Nombre de maladies, dont les plus difficiles à soigner sont liés aux perturbations du terrain et de l’habitat. Oublier de considérer ces perturbations est une faute »

Hippocrate, père de la Médecine, déclarait déjà en  dans son Traité des Airs, des Eaux et des Lieux : « Celui qui veut se perfectionner dans l'art de guérir considérera comment l'endroit est disposé et s'informera du sous-sol, concurremment avec la constitution des êtres vivants … »

 Tel que le rapportait Vitrum (Vitruve) architecte romain ; " l'usage que les anciens avaient, et qui était de faire un sacrifice dans les endroits où ils voulaient bâtir ou camper : ils choisissaient pour victime des animaux qui paissaient d'ordinaire en ces lieux, et ils examinaient leur foie ; si, après en avoir considéré plusieurs, ils en trouvaient de livides et corrompus, et s'ils jugeaient que cela n'était l'effet que de quelque maladie particulière, les autres étant conservés sains et entiers par l'usage des bonnes eaux et des bons pâturages, alors ils établissaient leurs villes; si, au contraire, ils trouvaient généralement le foie des animaux gâté, ils concluaient que des hommes étaient de même, et que les eaux et la nourriture ne pouvaient être borines dans ce pays ; et ils l'abandonnaient incontinent, n'appréciant rien tant que ce qui peut contribuer à entretenir la santé."

James Hutton ( 1726 – 1797), géologue, naturaliste, chimiste, médecin et agriculteur. Originaire d’Ecosse et père fondateur de la géologie moderne, on lui doit d’avoir poser les bases de la géobiologie en publiant en 1794 dans son Enquête sur les principes de la connaissance et du progrès de la raison, du sens à la science et à la philosophie sur l’intérêt pour le vivant d’évoluer dans un milieu biocompatible. Il note que l’homme est capable de modifier son environnement mais que ces dernières peuvent avoir des conséquences plus ou moins néfastes sur le vivant. 

Tito Vignoli (1829-1914). Professeur d’Anthropologie à l’Académie Royale des Arts et des Sciences, psychologue et philosophe, il dirigea notamment le Musée d’histoire naturelle de Milan (1893 – 1911). Il est l’auteur de nombreux articles reconnus au-delà des frontières italiennes notamment Notes sur un traité de géobiologie dans la revue Journal des sciences biologiques (1899), qui fait de lui le tout premier géobiologiste. Il publie et Mito e scienza (1879) dans lequel il écrit à propos de la capacité des être vivants à s’adapter à leur milieu ambiant :

   Plus qu'une étude ethnologique et mythologique, Mythe et science représentait une enquête psycho-épistémologique sur la forme mythique constitutive de connaissance que l'homme a héritée des animaux pour gérer l'environnement dans lequel il vit.

 Le terme "géobiologie" est relativement récent, apparu au début du 20ème siècle. La première définition connue est celle de Pierre Teilhard de Chardin (1881 – 1955) : « Science des rapports, de l’évolution géologique de la terre avec celle de la vie et des organismes vivants » (source : Dictionnaire Le Grand Robert). Il créé l'Institut de Géobiologie en 1940 à Pékin.

  Il lance, avec Pierre Leroy, la revue 

« Geabiologia »  en 1943.

Docteur Ernst HARTMANN nous dit  

" La santé et le bien-être des êtres humains sont étroitement liés à la terre sur laquelle ils vivent et aux radiations qui en émanent. Une fois que cela aura été clairement compris, une porte s’ouvrira sur une existence plus saine et plus heureuse pour chacun et les maladies qui le menacent, telle l’épée de Damoclès, diminueront"
(1915-1992) 

Le professeur Raymond Lautié,  Docteur ès sciences physiques, professeur d'oncologie physique, professeur de physiologie à l'université de Montpellier. biologiste écrit :

« La structure physique et la composition chimique du sol où est édifiée la demeure ont une grande importance sur la vitalité des hôtes. Son état électrique influence le potentiel électrique de l’atmosphère qui conditionne la stabilité ou la floculation des colloïdes des humeurs. Sa conductibilité électrique règle l'intensité des courants telluriques dont dépend

l'activité de l'humus et la vigueur des plantes, des bêtes et des hommes, ces courants

entraperçus par les savants de jadis. »